lundi 29 septembre 2014

DOG POUND - N'abandonnez plus vos animaux

Après le dérangeant Sheitan, Kim Chapiron s'est attaqué à la réalisation d'un film moins connu qui s'avère pourtant plus percutant que son prédécesseur. Visite guidée.

La prison pour mineurs d'Enora Vale accueille 3 nouveaux membres en son sein : Davis, seize ans, condamné pour trafic de drogues, Angel, quinze ans, pour vol de voiture avec violence et Butch, dix-sept ans, transféré d'une autre prison pour avoir éborgné un officier de probation. Ils vont être confronté de plein fouet à la violence de l'univers carcéral et devoir s'y tailler une place, ici il n'y a que deux choix : être dominant ou être dominé. La première grosse surprise du film vient d'Adam Butcher, illustre inconnu au cinéma mais habitué des délits dans la vie réelle, qui nous livre une prestation à la limite de la perfection ! Il transpire la haine et la folie dans chacun de ses mouvements, perso j'aimerais pas le croiser au détour d'une ruelle sombre, le film vaut le coup d’œil rien que pour lui. Le thème, enfin, a le mérite de sortir des sentiers battus trop souvent cantonnés aux QHS ultra-violents pour adultes, la place des enfants en milieu carcéral et l'impossible réinsertion qui en découle est un sujet difficile que le film aborde avec justesse. Si le déroulement de l'histoire s'avère somme toute très classique on ne dé-scotchera pas pour autant les yeux de l'écran tant le destin de ces gamins hors normes fait figure d'électrochoc, plus qu'un film : un documentaire!

Dog Pound sait se montrer autant humain qu'inhumain, nos émotions oscillants entre haine et attendrissement. Si la fin pourra paraître bâclée à certains elle ne doit pas faire oublier le reste du film, dur, poignant mais surtout inoubliable. En bref voila encore un film à ne pas rater !

PS : Film conseillé par Kalchat4

dimanche 28 septembre 2014

SOUND OF MY VOICE - Burp

Après le sympathique mais non-transcendant Sacrament je vous propose un nouveau film sur les sectes. Cette fois-ci cependant point d'effusion de sang ni de leader psychotique mais une ambiguïté bien trouvée.

Un journaliste et sa femme décident d'intégrer une secte pour pouvoir en filmer les agissements de l’intérieur. Ils sont conviés par Maggie, le gourou, dans le sous-sol d'une villa en vue de leur initiation. Maggie leur révèle alors qu'elle vient du futur et que leur avenir s'annonce des plus sombre... De prime abord très classique, Sound of my Voice a fait le pari osé de ne pas être un film dénonciateur, enfin pas que. Le spectateur est constamment tiraillé entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, jusqu'au bout du film on ne sait toujours pas ce que l'on doit croire. C'est ce qui fait la force du film, il y en a pour tous les goûts! Les adeptes de l'ésotérisme y trouveront leur compte de la même manière que les cartésiens. Mais c'est aussi malheureusement sa plus grande faiblesse, à avoir constamment le cul entre deux chaises on ne saura jamais à quel saint se vouer, ceux d'entre vous appréciant les dénouements logiques risquent de rester de marbre... Ne vous attendez pas à des effets spéciaux magistraux, le film n'a pas bénéficié d'un budget dément et ça se voit, mais le blanc comme couleur dominante et la lumière clinique font passer la pilule en lui conférant une ambiance froide et futuriste.

Sound of my Voice est assurément un bon film, mais le fait de ne jamais savoir sur quel pied danser l'empêche d'atteindre les stratosphères de l'excellence. Qu'à cela ne tienne, pour un premier jet c'est plutôt sympathique, et ça se regarde très bien. A voir.


PRIMER - Transformation légumineuse

Ça fait un petit moment maintenant que je n'ai rien publié, je me rattrape aujourd'hui avec une série de films que vous n'êtes pas prêt d'oublier et dont le chef de file est Primer. Préparez vos cachets d'aspirine, le film ne sera pas tendre avec vos méninges...

Dans un garage de banlieue 4 ingénieurs tentent de mettre au point une machine "qu'on-ne-sait-pas-trop-ce-que-c'est". Deux d'entre eux, Abe et Aaron, vont inventer en secret une machine capable de réduire la masse des objets, mais ils vont découvrir une autre propriété à la boite, celle-ci possède la faculté d'opérer des voyages dans le temps. Ils décident alors d'en construire une à échelle humaine afin d'expérimenter les effets sur eux-mêmes, mais tout ne va pas se passer comme prévu. Soyons clair, ceux qui vous diront avoir compris la trame du film au premier visionnage sont des menteurs ou des extra-terrestres. Primer est le film le plus complexe qu'il m'ait été donné de voir, dedans on y parle de thermodynamique, de diagramme de Feynman ou encore d'entropie temporelle, des sujets courants de la vie quotidienne quoi. Le film aborde la question des voyages temporels sous un angle, certes novateur, mais ultra-complexe. Vous allez manger de la boucle et du t0=t1 ! De plus le réalisateur doit être un peu vicieux sur les bords puisqu'il prend un malin plaisir à rajouter des couches de complexité à son film, sous forme de montage épileptique ou de dialogues scientifiques, pour noyer le spectateur dans l'incompréhension. Je connais quelqu'un qui a vu 10 fois le film et qui n'en a pas encore compris tous les tenants et aboutissants... Vous l'aurez compris ce petit film à 7000$ vous prendra la tête pendant un bon bout de temps, si vous êtes fan d'opérations mathématiques complexes ou de physique quantique vous pouvez vous y jeter tête baissée, à l'inverse ce film pourra vous dégouter de la science-fiction...

Primer est intelligent dans sa déconstruction mais surtout très exigeant, à certains moments c'est carrément de la torture mentale et il faudra s'accrocher pour ne pas décrocher! Réservé à un public averti, quasi-élitiste, Primer fascine autant qu'il décourage, vous êtes prévenu... Comme je suis un mec sympa je vous file un lien qui vous permettra de décortiquer les boucles temporelles mais, même après lecture de ce dernier, j'avoue ne pas avoir encore tout capté... Sur ce, bon courage!




samedi 6 septembre 2014

BULLHEAD - Un film qu'il est taureau bien

Bullhead est le nouveau film coup de poing qui nous vient tout droit de Belgique. Polar sombre, original et violent il ne fait aucune concession aux états d'âme.

Jacky est issu d'une famille d’agriculteurs de Limbourg. Golgoth survitaminé de testostérone, il est allié avec un vétérinaire corrompu et font tous deux partie de la mafia des hormones. Alors qu'ils sont en place de conclure un important marché, leur trafic se voit perturbé par la mort d'un agent fédéral, l'étau va alors se resserrer autour de Jacky, dévoilant par la même un lourd secret... Bullhead est un film de mafia mais qui serait passé au filtre de la Belgique rurale! Remplacez les BMW rutilantes et les costards par des tracteurs et des bottes en caoutchouc, le tout dans un décor champêtre et vous obtiendrez Bullhead. La lumière froide, presque clinique, renforce l'atmosphère malsaine qui s'en dégage, on ne peut pas dire que le film soit très coloré! Le réalisateur a de plus eu la bonne idée de choisir des gueules cassées pour incarner les différents protagonistes, à la manière des films français des années 70, ce qui renforce l'immersion et empêche au film d'avoir une image trop policé. L'acteur principal est un atout majeur et vaut à lui tout seul le visionnage du film, j'ai été littéralement bluffé de son interprétation d'une bestiole monstrueuse et sublime à la fois, son charisme bovin déchire l'écran! L'histoire, si elle est un peu banale, est saupoudrée du "charme rural belge", de secrets enfouis et d'humour noir, ce qui en fait au final un excellent melting-pot.

Bullhead est impressionnant à plusieurs niveaux, son acteur, le décor et l'image vont vous scotcher au canapé. Si le déroulement de l'intrigue policière se révèle somme toute très classique, le reste vous en mettra pleins les mirettes! On aime ou on déteste mais impossible de rester indifférent, à ne pas louper!

PS : Film conseillé par Kalchat4

vendredi 5 septembre 2014

COULEUR DE PEAU MIEL - Pot de mielleux

En Belgique on y fait pas que des frites, non môssieur on y fait aussi des films d'animations ayant pour thème l'adoption! C'est gentil et mignon tout en traitant d'un sujet difficile.

200 000 coréens furent disséminés de par le monde suite à la guerre de Corée. Adopté en 1971, Jung est l'un d'entre eux. Accueilli dans une famille belge il devra y trouver sa place et, surtout, son identité. Adapté du roman graphique éponyme le film nous narre l'histoire vraie du réalisateur. On y suit pêle-mêle ses remises en questions, sa quête d'identité mais aussi sa réaction face à un racisme ambiant. La grande force du film est de parler aux plus jeunes, j'avoue m'être un peu ennuyé en le visionnant mais il convient parfaitement pour une séance familiale. Il a l'avantage d'aborder un thème moins léger que ne le ferait un Disney tout en se montrant divertissant, de plus sa faible durée (75mn) lui évite les longueurs. La patte graphique est originale et onirique, le trait se veut presque naïf et s'intègre parfaitement dans le mélange entre 2D et 3D. Évidemment, étant destiné au cercle familial, le film n'est pas aussi dramatique et poignant que Le tombeau des lucioles par exemple et les sujets abordés peuvent manquer de profondeur dans leur traitement, mais les plus sensibles d'entre vous y trouveront tout de même leur dose d'émotions.

Si vos enfants ne jurent que par Pokémon ou Twilight collez les devant Couleur de peau, ça leur fera les pieds! S'il ne conviendra pas forcément aux adultes du fait de sa relative légèreté il reste tout de même infiniment plus agréable à regarder que certains Disney, attention tout de même certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes enfants donc visionnez-le avant pour savoir à quoi vous en tenir. Un film poétique doté d'un bon sujet: à voir!

PS : Film conseillé par Etlisa




SPUN - Allu Ciné

Requiem for a dream, Trainspotting, Las Vegas Parano ou encore Human Traffic font partie de ces films qui ont réussi à traiter de la drogue avec plus ou moins de brio. Si vous n'avez pas aimé au moins l'un de ces 4 films inutile de vous attarder plus longtemps sur le sujet, Spun vous laissera, au mieux, indifférent.

En se rendant chez son dealer Spider, Ross fait la connaissance de Freesbee, Cookie et Nikki. Via cette dernière il fera la connaissance de The Cook, principal fournisseur de la ville. Il entame alors un voyage psychédélique, entre rêve et réalité, qui l'ammenera à la rencontre de tous les vices. Spun est un film vraiment barré, ça part dans tous les sens et on ne sait jamais où ça finira. Traitant plus particulièrement de la méthamphétamine, de sa production à sa consommation, l'univers dépeint y est volontairement crade et touche parfois au non-sens. Le côté bien trash du film accompagne à merveille ce trip hallucinatoire dans l'Amérique profonde, vous êtes prévenu c'est vraiment barré! Dommage cependant que Jason Schwartzman soit aussi charismatique qu'un poulpe à l'inverse d'un Mickey Rourke au top de sa forme. Le sujet est, dans l'ensemble, bien traité, si l'on n'envie à aucun moment la condition des protagonistes on est tout de même touché par leur humanité qui transparaît par moment.

Soyons clair Spun n'est pas le genre de film que l'on visionne en famille, au mieux mémé dira que c'est un film de drogués avec des drogués. S'il n'a pas la force morale de Requiem for a Dream ou la folie de Las Vegas Parano, Spun squatte le trash bien cradingue et il le fait bien. Le scénario est quasi anecdotique et cela pourrait en rebuter certain(e)s, quoiqu'il en soit ce film ne laissera personne indifférent et c'est une bonne chose.

PS: Film conseillé par Kalchat4

 


jeudi 4 septembre 2014

EVA - Eva pas bien non

Je vais être franc avec vous : je n'ai pas aimé ce film. Mais vu que certains le considèrent comme culte, qu'il a reçu un Goya du meilleur acteur masculin, qu'il a glané le grand prix du public de Geradmer et a presque raflé un lion d'or à la Mostra de Venise, je me devais d'en parler!

En 2041 Alex est rappelé par la faculté de robotique, qu'il avait quitté 10 ans auparavant, pour concevoir le premier robot libre. Libre c'est à dire non-limité par des programmes de sécurité donc potentiellement dangereux. Pour ce faire il va prendre comme modèle Eva, sa nièce, née de la relation entre son ex-femme et son frère... Voila voila! Le film, à la manière d'AI intelligence artificielle, pose des questions sur le traitement réservé aux robots. Avec un tel niveau de perfectionnement doivent-ils être considéré comme des êtres vivants? Doivent-ils être soumis aux même règles que les humains? De ces questions intéressantes et qui deviendront bientôt pertinentes Eva y répond de manière trop évasive. On est loin de la brillante morale d'un Blade Runner ou de n'importe quel bouquin d'Asimov, Eva manque, selon moi, cruellement de profondeur. Mon jugement est peut-être faussé par Real Humans, série que j'ai visionné récemment et qui traite du même sujet mais de manière plus aboutie. Quoiqu'il en soit rien ne vous empêche de laisser sa chance au film, tout n'est pas à jeter non plus! Les acteurs sont parfaits (surtout la petite!) les décors splendides et, pour une fois, les espagnols nous gratifient de superbes effets spéciaux!

Le thème avait l'air sympa mais le film n'a pas tenu toutes ses promesses. Néanmoins je suis peut-être le seul vieux con à penser cela, d'autres vous diront que ce film mérite mille fois d'être vu. En tout cas il mérite le coup d’œil, ne serait-ce que parce-que les films de science-fiction espagnols ne courent pas les rues! Ah j'oubliais, j'ai deviné la fin au bout de 20mn de film, j’espère que ça ne vous arrivera pas ;)


GOD BLESS AMERICA - Dieu blesse l'Amérique

Les émissions de télé-réalité vous exaspèrent? Vous exécrez les gens blindés de thunes qui pensent que leur vie est dure? Vous trouvez anormal que votre entourage dise du bien de Juno alors que vous savez fondamentalement que c'est un film de merde? Si c'est le cas j'ai le film qu'il vous faut!

Frank n'a pas de chance, récemment licencié son médecin lui détecte une tumeur au cerveau. Ajoutez à cela des voisins dont la beaufitude est stratosphérique, des émissions de télé se moquant des invalides et vous obtiendrez le cocktail de la dépression. Heureusement Frank va avoir une révelation, plutôt que de se suicider pourquoi ne pas liquider tous les cons sur terre? Ça fait beaucoup de boulot mais Roxy, lycéenne révoltée, l'assistera dans ce road-trip pour marginal. Vous l'aurez compris le ton sera sanglant et décalé. S'il n'est pas toujours drôle, le film est en revanche pertinent et sait pointer du doigt tous les travers de nos sociétés occidentales. Quelques passages longuets ternissent l'ensemble mais n’enlèvent rien à l'immense sentiment jubilatoire qui nous traverse l'échine quand un xénophobe se fait exploser la cervelle. God bless America est une sorte de défouloir géant où, enfin, les petites gens se révoltent. Ce n'est pas pour autant un pamphlet libertaire, il faut plus le voir comme une satire virulente et jouissive de notre société et, bordel, ça fait un bien fou!

God bless America a ce petit coté manichéen et moralisateur qui ne plaira pas à tout le monde. Mais si vous rêvez secrètement de buter du ch'ti sur W9 vous allez certainement adorer. Jouissif, sanglant et politiquement incorrect le film vous amènera en bonus un final aussi drôle que déprimant...


mercredi 27 août 2014

CASTAWAY ON THE MOON - A voir un vendredi

Si vous ne vous fiez habituellement qu'aux jaquettes de films vous risquez bien de passer à côté de quelque chose cette fois-ci!

M. Kim est un gros naze du point de vue de la société, endetté jusqu'au cou, sans travail et sans petite amie il décide de mettre un terme à sa vie en sautant du haut d'un pont. Seulement, comme M. Kim est vraiment naze, il rate sa tentative de suicide et échoue sur une île déserte en plein centre de Séoul. Il va devoir apprendre à survivre dans cet environnement inhabituel tandis que, quelques kilomètres plus loin, une jeune otaku l'observe... Je ne m'attendais vraiment pas, en visionnant ce film, à tomber sur une œuvre tant drôle que touchante. Par bien des aspects Castaway on the Moon nous rappelle Seul au monde avec Tom hanks, mais il réussit l'exploit de se montrer plus humain et plus intelligent que ce dernier. Car si le ton est humoristique il ne nous empêche pas de nous interroger sur nos mode de vie et, particulièrement, sur notre rapport à la consommation. Les deux histoires parallèles, avec le naufragé d'un coté et l'otaku de l'autre, semblent s'opposer frontalement dans un premier temps mais se ressemblent au final beaucoup, offrant par la même une nouvelle source de réflexion et donnant au film un rythme permettant de ne pas s'ennuyer. Seul le final un brin cucul la praline fait tâche, mais tout le reste est bon à prendre!

Encore une fois ne vous fiez pas à la jaquette: ce n'est ni un film d'amourette ni une comédie pour ados. Castaway on the Moon est drôle, poétique, émouvant et malin en plus de ça! S'il dénonce de manière subtile les excès d'une société de consommation au bord de l'asphyxie il ne nous embarrasse pas non plus d'une morale à deux balles. En bref, malgré quelques longueurs et un final décevant, c'est un film qu'on ne regrette pas une seule seconde d'avoir vu!


THE SACRAMENT - Avec Skippy

Ça fait un petit moment que je ne vous ai pas proposé de films, la faute incombe en partie à la difficulté de dégoter LA perle qui vous fera aimer le cinéma. Malheureusement, je ne peux pas dire l'avoir trouvée avec Sacrament..

Deux journalistes de VICE décident de faire un reportage sur Eden Parish, une communauté religieuse coupée du monde. Le campement qu'ils y trouvent paraît idyllique, mais certaines zones d'ombres vont êtres découvertes et ce ne sera pas du goût de tout le monde... Je connais Ti West pour sa filmographie à la limite du nanar, je découvre ici son meilleur film, entendons par la qu'il est sympathique sans être fabuleux. Usant du très en vogue found footage pour renforcer l'immersion, le réalisateur a eu la bonne idée de ne pas abuser de cette odieuse idée qu'est la shaky cam, c'est un peu raté par contre pour l'immersion mais à certains moments on peut feindre d'y croire. Vous serez en terrain connu si vous avez l'habitude de regarder les reportages VICE, le film étant tourné d'une manière similaire. L'avantage de The Sacrament est de ne pas verser dans le grand guignolesque sanglant, la vie de la communauté y est bien décrite et nous donnerait presque envie d'y adhérer (tant qu'on a pas vu la fin!). Il nous offre une histoire que l'on pourrait croire irréelle si elle ne s'était pas déjà réellement produite par le passé, dommage cependant que le gourou n'ait pas un meilleur jeu d'acteur.

The Sacrament n'est pas génial mais il fait passer un bon moment. Il a le mérite de nous immerger au sein d'une secte sans que l'on puisse dire avec certitude, du moins au début, que c'en est une. L'intrigue se distille de-ci de-là jusqu'à un final apocalyptique, la sauce ne prend pas trop mais reste tout de même agréable. A voir si vous êtes curieux.